À l’origine du projet, le Gouesnousien Louis Prigent a souhaité « rendre hommage à sa commune ». Il a financé, avec le concours de 15 donateurs privés et publics, le projet de création et d’installation d’une statue représentative de saint Gouesnou dans la Vallée des Saints. Cela faisait deux ans qu’il voulait concrétiser ce projet, et il s’est entouré de membres de la Paroisse pour le mener à bien.
L’imposante statue, construite à partir d’un bloc de granit d’Ille-et-Vilaine de couleur gris clair, mesure 5 mètres de hauteur et pèse environ 8 tonnes. Sur la statue, on peut observer plusieurs détails : la mitre, la crosse et le marteau à ses pieds. Selon la légende, alors qu’il inspectait les travaux dans une église de Quimperlé, un marteau de chantier est tombé sur la tête de saint Gouesnou, lui donnant la mort. Pour rester fidèle à son histoire, trois taches de sang sont représentées sur son socle.
« La Ville n’a pas participé au financement de cette initiative privée, mais c’est avec enthousiasme que nous nous sommes rendus sur place pour inaugurer cette figure importante du patrimoine et de l’histoire de la commune. Nous remercions Louis Prigent, la paroisse et l’ensemble des donateurs qui permettent de faire rayonner le patrimoine gouesnousien au-delà du territoire » à souligné le maire Stéphane Roudaut.
À propos de saint Gouesnou
Né au VIIe siècle et mort en 675 après J.-C., la légende raconte que saint Gouesnou a fait une marche de 18 km pour délimiter son territoire, la future paroisse de Gouesnou. Le périmètre de la commune est resté le même depuis cette époque. Depuis, les habitants célèbrent chaque année la troménie au matin de la fête religieuse de l’Ascension. Cette célébration consiste à refaire le même circuit, tout en portant la relique de saint Gouesnou. Il y a environ 30 à 40 statues qui représentent saint Gouesnou en Bretagne, et même au pays de Galles.
À propos de la Vallée des Saints
L’objectif de la Vallée des Saints est de réaliser une « île de Pâques bretonne du 3e millénaire » afin d’honorer la mémoire collective, et devenir une vitrine mondiale du granit breton. Avec près de 350 000 visiteurs chaque année, elle pourrait regrouper à terme 1 000 statues monumentales de 2,5 à 7 mètres de haut représentant les saints de la Bretagne. Le site fête ses 15 ans d’existence en 2024.